Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/1471

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DES VERTUS ET DES VICES.

(Ai'OcnypiiF,) CHAPITRE PREMIER.

��Division générale des vertus et des vices. Parties diverses de Fànie auxquelles se rapportent les vices et les vertus, selon les théories de Platon.

��§1. Les belles choses sont dignes de louange; les choses vilaines et honteuses méritent le blâme. Parmi les belles choses, les vertus tiennent le premier rang; et parmi les vilaines, ce sont les vices. § 2. On peut louer également tout ce qui produit la vertu, tout ce qui l'ac- compagne, tout ce qu'elle fait faire, tout ce qu'elle en- gendre, de même qu'on doit blâmer le contraire, g 3. Dans la triple division de l'âme qu'admet Platon, la vertu de la partie raisonnable de l'âme, c'est la prudence; la vertu dé sa partie passionnée, c'est la douceur avec le courage; la vertu de sa partie concupiscible, c'est la tem- pérance avec la modération, qui sait se dominer; enfin.

��Des vertus et des vices. Je repro- nière élégante, et claire dans sa con- duis ce petit traité, qui n'est pas cision, une partie des idées que d'Aristote, d'abord parce qu'il est l'on a vues dans les trois ouvrages donné par toutes les éditions, et de qui précèdent. On ne sait à quelle plus parce qu'il résume d'une ma- époque le rapporter.

�� �