Aller au contenu

Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/187

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

PKKFVCK. n.ww

ossonliel encore, c'est rexislence de Dieu.' Par la sainteté, on se rend digne du bonheur ; mais il n'y a qu'une intelligence suprême, un être tout-puissant, qui puisse l'assurer, en deiiors des lois delà nature, aux êtres saints qui l'ont mérité. Il est donc morale- ment nécessaire d'admettre l'existence de Dieu. Mais ce n'est là pourtant qu'une liypoîhêse, Kant le dit en propres termes. C'est simplement un principe d'explication pour la raison théorique ; et pour la raison pratique, c'est un acte de foi, mais de foi purement rationnelle, puisque la raison pure est l'unique source d'oii il dérive.

A ces deux postulats, il faut en joindre un troi- sième, que l'on a indiqué déjà ; c'est la liberté. Voilà tout ce que demande, ce que postule, comme parle Kant, la raison pratique, afin de pouvoir comprendre la loi morale dans son principe et son accomplisse- ment. La liberté, l'immortalité et Dieu ne servent qu'à éclaircir un concept, qui sans eux resterait inex- plicable. Kant veut si bien qu'on n'accorde à cts idées qu'une valeur simplement iiypolhétique, qu'il insiste avec la plus grande force et qu'il ajoute : a Nous ne connaissons par là ni la nature de notre )- âme, ni le monde intelligible, ni l'être suprême, )' comme ils sont en soi ; nous nojis bornons à en

�� �