Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/349

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DKS CHAPITUES. r

raison. — Division des vertus, en vertus intellectuelles et vertus morales.

��LIVRE DEUXIEME.

��THEORIE DE LA VEHTU.

��('hapitre 1. — De la distinction des vertus en vertus intellectuelles et vertus morales. La vertu ne se forme que par l'habitude; la nature ne nous donne que des dis- positions; nous les convertissons en qualités précises et déterminées par l'emploi que nous en faisons. C'est en faisant qu'on apprend à bien faire. — Importance souve- raine des habitudes ; il faut en contracter de J)onnes dès la plus tendre enfance.

Chapitre II. — Un traité de morale ne doit pas être une pure théorie ; il doit être surtout pratique, quelle que soit d'ailleurs l'indécision inévitable des détails dans lesquels il doit entrer. — Nécessité de la modération ; tout excès en trop ou en moins ruine la vertu et la sagesse.

Chapitre III. — Pour bien juger des qualités qu'on possède, il faut regarder aux sentiments de plaisir et de peine qu'on éprouve après avoir agi ; l'honune de bien se plaît à bien faire ; le méchant, à mal faire. — Maxime de Platon. — hnmense influence du plaisir et de la peine sur

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