Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/353

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DES CHAPITRES. iv

par la passion ou le désir, ne sont pas involontaires.

CHAPrrRE III, — Théorie de la préférence morale, ou intention ; on ne peut la confondre ni avec le désir, ni avec la passion, ni avec la volonté, ni avec la pensée ; rapports et différences de l'intention avec toutes ces choses. — La préférence morale peut se confondre avec la délibération qui précède nos résolutions.

Chapitre IV. — De la délibération. La délibération ne peut porter que sur les choses qui sont en notre pouvoir j il n'y a pas de délibération possible pour les choses éter- nelles, ni dans les sciences exactes; il n'y a de délibéra- tion que dans les choses obscures et douteuses. — La délibération porte sur les moyens qu'on doit employer, et non sur la fin qu'on désire. P^Ue ne concerne ({ue les choses que nous croyons possibles. — Description de l'objet de la délibération. La préférence vient après la dé- libération ; exemple tiré d'Homère. — Dernière définition de la préférence morale.

Chapitre V. — L'objet véritable de la volonté, c'est le bien : explication de cette théorie ; difficultés des sys- tèmes qui croient que l'homme poursuit le véritable bien, et de ceux qui croient qu'il ne poursuit que le bien appa- rent. — Avantage de l'homme vertueux ; il n'y a que lui qui sache trouver le vrai dans tous les cas.

Chapitre VI. — La vertu et le vice sont volontaires. Réfutation d'une théorie contraire ; l'exemple des légis- lateurs, et les peines qu'ils portent dans leurs codes,

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