Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/354

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r SOMMAIRES

prouvent bien qu'ils croient les actions des hommes volontaires, — Réponse à quelques objections contre la théorie de la liberté. Nous disposons de nos habitudes ; c'est à nous de les régler, de peur qu'elles ne nous entraînent au mal. — Les vices du corps sont souvent volontaires comme ceux de l'âme ; et dans ce cas, ils sont aussi blâmables. — Le désir du bien n'est pas l'effet d'une disposition purement naturelle : il résulte de l'ha- bitude, qui nous prépare à voir les choses sous un certain aspect. — Résumé de toutes les théories antérieures ; indication des théories qui vont suivre. ■

Chapitre VIL — Du courage : le courage est un milieu entre la peur et la témérité. — (-e qu'on craint en général, ce sont les maux. Distinction des maux ; il en est qu'on doit craindre, et d'autres qu'il faut savoir braver ; il ne faut craindre qu.e les maux qui viennent de nous. — Le véritable courage est celui qui s'applique aux plus grands dangers et aux maux les plus redou- tables ; le plus grand danger est le danger de la mort dans les combats. Beauté d'une mort glorieuse.

Chapitre VIII. — Des objets de crainte ; diflerences selon les individus ; règles générales qu'impose la raison ; définition du vrai courage. — Excès et défauts relatifs au courage ; les Celtes ; l'homme téméraire ; le fanfaron ; le lâche. — Rapports du courage à la témérité et à la lâcheté. — Le suicide n'est pas une preuve de courage. — Résumé.

CuArrrRC IX. — Espèces diverses de courage; il y en

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