Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/357

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DES CHAPITRES. xiu

différence avec la libéralité. Défaut et excès relatifs à la magnificence. — Qualités dn magnifique; ses desseins; sa manière de faire les choses. — Dépenses où s'exerce plus spécialement la magnificence; dépenses publiques, dépenses privées. — Excès de magnificence : faste gros- sier et sans goût. — Défaut de magnificence : la mes- quinerie.

Chapitre III. — De la magnanimité ; définition. Les deux vices opposés , la petitesse d'âme et la vanité présomptueuse» — Le magnanime n'a jamais que l'hon- neur en vue; il est le plus vertueux des hommes. — Modération du magnanime dans toutes les fortunes ; les avantages d'une grande position développent la magna- nimité. — Hauteur et fierté du magnanime; son courage, son désintéressement, son indépendance, sa lenteur et son indolence, sa franchise, sa gravité silencieuse; ses manières personnelles. — L'homme sans grandeur d'âme, — Le sot vaniteux.

Chapitre IV. — Le juste milieu entre une ambition excessive et une complète indifférence pour la gloire, n'a pas reçu de nom spécial ; il est à la magnanimité ce que la libéralité est à la magnificence. Sens équivoque du mot ambitieux, pris tantôt en bonne part et tantôt en mauvaise part. — Le juste milieu est sans nom pour beaucoup de vertus.

Chapitre V. — De la douceur, milieu entre l'irasci- bilité et l'indifférence. — Description de la douceur et des deux extrêmes contraires. Du caractère iiascible; lc;i

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