Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/365

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DES CHAPITRES. .rri

CHAPirni:: VUE — De l'intelligence ou coin'ifôhéiisio]). et de l'inintelligence. E'intelligence ne se confond pas ^ave.' la science ni avec l'opinion ; elle s'applique au\ mèai^^s objets que la prudence; elle se manifeste siutout dans li rapidité à apprendre et à comprendre les choses. — Du bon sens.

Chapitre IX. — Toutes les vertus intellectuelles tendent au mèuie but; elles s'appliquent toutes à l'action, c'est-à-dire, aux termes inférieurs et derniers. Elles sont en général des dons de la nature, et elles ne peuvent point s'acquérir. Elles se produisent et s'accroissent avec l'âge. — Importance qu'il faut attacher à l'avis des per- sonnes expérimentées et t|es \ ieillards.

CHAPiTin- X. — De l'utilité pratique des vertus intel- lectuelles. Comparaison de la sagesse et de la prudence. Ea sagesse n'a pas pour but spécial le bonheur; la pru- dence éclaire l'homme sur les moyens d'arriver au bonheur ; mais en réalité elle ne le rend pas plus habile à se l'assurer. La sagesse et la prudence contribuent cependant au bonheur de l'homme, ainsi que la vertu, en assignant un louable but à ses elTorts. — De l'habileté dans la conduite de la vie; ses rapports à la prudence; il n'y a pas de prudence sans vertu.

CuAPrrRi: XI. — Des vertus naturelles : les vertus (jue nous tenons de la nature ne sont pas à proprement jiai-ler des vertus, tant que nous ne les avons pas éclairées par la raison et fortifiées par une habitude volontaire. Théorie de Socrate, en partie vraie, en partie fausse, sur la nature

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