Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/367

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qu’il commet ? L’intempérance s’applique-t-elle à tout ? ou seulement à des actes d’un certain ordre ? Évidemment, la Aiute est beaucoup plus grave quand on s’en rend compte en la commettant. — Explication de l’erreur dans laquelle tombe l’intenq^érant; il peut connaître la règle générale, sans la connaître et l’appliquer dans le cas particulier où il agit. — Le syllogisme de l’action: l’intempérant ne connaît que le dernier terme et ne connaît pas le terme universel, — Justification définitive des théories de Socrate, qui croit que riionmie ne fait jajnais le mal que par ignorance.

Chapitre IV. — Que doit-on entendre par l’intempérance prise d’une manière absolue ? — Espèces diverses des plaisirs et des peines ; plaisirs nécessaires résultant des besoins du coprs ; plaisirs volontaires. — L’intempérance et la tempérance concernent surtout les jouissances corporelles. — Distinction entre les désirs qui sont légitimes et louables, et ceux qui ne le sont pas; dans les désirs de cette première espèce, l’excès seul est à blâmer : Niobé, Satyrus. — L’intempérance et la tempérance correspondent à la débauche et à la sobriété.

Chapitre V. — Des choses qui sont naturellement agréables et de celles qui le deviennent par l’habitude ; goûts monstreux et féroces ; exemples divers ; goûts bizarres et maladifs. On ne peut pas dire que ces goûts soient des preuves d’intempérance. — L’intempérance prise en un sens absolu est l’opposé de la sobriété.

Chapitre VI. — L"intempérance en fail de colère est