Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/371

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Cii.vpiTKE IV. — Comparaison des trois espèces d'ami- tiés, — Les amitiés par intérêt ne durent qu'autant que l'intérêt lui-même ; les amitiés par plaisir passent en général avec l'âge ; l'amitié par vertu est la seule qui mérite vraiment le nom d'amitié ; elle seule résiste à la calomnie. — Les autres ne sont des amitiés que parce qu'elles ressemblent à celle-là sous certains rapports.

CuAPiTHE V. — Il faut, pour l'amitié, comme pour la vertu, distinguer la disposition morale, et l'acte lui- même. On peut être très-sincèrement amis sans faire acte d'amitié : eflets de l'absence. — Les vieillards et les gens d'un caractère rude et austère sont peu portés à l'amitié. — La vie commune est surtout le but et le signe de la véritable amitié. Eloignement des vieillards et des humoristes pour la vie commune; leur affection peut n'en être pas moins réelle.

Chapitre VI. — La véritable amitié ne s'adresse guère qu'à une seule personne. Les liaisons très-nombreuses n'ont rien de profond. — L'amitié par plaisir se rap- ])roch(' plus de la véritable que l'amilié par intérêt — Amitiés des gens riches : leurs amis sont très-divers ; la véritable amitié est très-rare pour eux. — Résumé sur les deux espèces inférieures d'amitié.

Chapitre VIL — Des amitiés ou affections qui s'at- tachent à des supérieurs : le père et le fds : le mari et la femme; le magistrat et les citoyens. — Pour que l'amitié naisse et subsiste, il faut que la distance entre les per- sonnes ne soit pas tro}) grande ; rap})ort des hommes aux

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