Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/373

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DES CHAPITRES. xxix

Chapitre \I. — Sous toutes les formes de gouverne- nements, les sentiuienls cl'amiti6 et de justice sont tou- jours en rapport les uns avec les autres. — Les rois, pasteurs des peuples. — Bienfaits de l'association |)ater- nelle. L'aflection du mari pour la femme est aristocra- tique ; celle des frères entr'eux est timocratique. — La tyrannie est la forme politique où il y a le moins d'affection et de justice ; la démocratie est celle où il y en a le plus.

Chapitre XIL — Des affections de famille. — De la tendresse des parents poin- leurs enfants, et des enfants pour leurs parents ; la première est en général plus vive que l'autre. — Affection des frères entr'eux : motifs sur lesquels elle s'appuie. — Affection conjugale : les enfants sont un lien de plus entre les époux. — Rapports généraux de justice entre les hommes.

Chapitre Xlil. — Les plaintes et les réclamations ne sont pas à craindre dans les amitiés par vertu ; elles sont plus fréquentes dans les amitiés par plaisir ; elles se pro- duisent surtout dans les liaisons par intérêt. — Deux espèces de liaisons d'intérêt : l'une purement morale, l'autre légale. — Des règles à suivre dans la juste recon- naissance et l'acquittement des dettes ou des obligations qu'on a contractées. — L'étendue d'un service doit-elle se mesurer sur l'utilité de celui qui en a profité, ou sur la générosité de celui qui l'a rendu? — Sentiments différents de l'obligé et du bienfaiteur. — Supériorité des amitiés par vertu.

CHAPrrRE XIV. — Des dissentiments dans les liaisons

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