Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/387

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DES CHAPITRES. .vliii

tinctioii. — Il n'y a de préférence possible que dans les choses où riioinme agit. La préférence n'a pas de place dans la science. Elle a lien dans l'action, parce que riiomme peut s'y tromper en deux sens : on par excès, ou j)ar défant.

(Ihapitre XVII. — Suite de la théorie précédente. — La sensibilité ne délibère pas, parce que tous ses actes sont spéciaux et déterminés. — De l'objet que poursuit la vertu : c'est le but lui-même, et non les moyens qui peuvent y mener.

Chapitre XVIII. — La véritable fin de la vertu, c'est le bien ; mais il faut entendre le bien pratique et réel. — On ne peut juger les hommes que sur les actes et non sur les intentions. — Théorie des milieux dans les pas- sions.

Chapitre XIX. — Du courage : il se rapporte à la peur, ou au sang-froid dans certains cas. — Portrait de l'homme courageux. On ne peut pas dire que les soldats soient cou- rageux ; c'est par habitude qu'ils bravent le danger et avec certaines conditions. — Erreur de Socrate, qui du courage fait une science. — On n'est pas courageux, quand la fermeté que l'on montre vient de l'ignorance du danger, ou d'une passion qui emporte. — Du courage social : Homère cité. — Ce n'est pas encore le vrai cou- rage que celui qui vient de l'espérance ou du désir. — Définition du véritable courage.

CHApriRE XX. — De la tenq^érance. — Définition :

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