Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/388

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c'est le milieu entre lu licence et rinsen.5i]jllité dans les plaisirs des deux sens du toucher et du goût exclusive- ment. — L'homme seul peut être tempérant, parce qu'il est le seul être qui soit doué de raison.

Chapitre XXI. — De la douceur : c'est le milieu entre l'irascibilité, et l'indilTérence, qui reste impassible. — Les deux extrêmes sont également blâmables. — Il n'y a que le milieu qui mérite nos louanges.

CHAPrrRE XXII. — De la libéralité : elle est le milieu entre la prodigalité et l'avarice, (-es deux excès sont blâ- mables ; le milieu seul est digne de louanges. — Espèces diverses de l'avarice. L'homme libéral ne doit pas s'occu- per d'amasser de l'argent et de faire fortune.

Chapitre XXIII. — De la grandeur d'àme : elle est le milieu entre l'insolence et la bassesse. — Le magnanime n'ambitionne que l'estime et la considération des honnêtes gens. — Définition du magnanime.

Chapitre XXIV. — De la magnificence : elle est un milieu entre l'ostentation et la mesquinerie. Elle se rap- porte à la manière de dépenser convenablement, selon les temps, les lieux et les choses. — Le faste. — La mesifui- nerie. — Définition de la véritable magnificence.

Chapitre XXV. — De l'indignation qu'inspire le sen- timent de la justice. Elle tient le milieu entre l'envie, qui se désole du bonheur des autres, et la malveillance, qui se réjouit de leurs maux.

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