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cède nos résolutions? Oui, sans doute; car la préférence morale, l'intention est toujours accompagnée de raison et de réflexion ; et le mot même qui la désigne, dans la langue grecque, montre assez qu'elle choisit certaines choses pî'éférablement à certaines autres.
��CHAPITRE IV.
��De la délibération. La délibération ne peut portei^que sur les choses qui sont en notre pouvoir; il n'}^ a pas de délibération possible sur les choses éternelles, ni dans les sciences exactes; il n'y a de délibération que dans les choses oljscures et dou- teuses. — La délibération porte sur les moyens qu'on doit .employer et non sur la fin qu'on désire ; elle ne concerne que les choses que nous croyons possibles. — Description de l'objet de la délibération; la préférence vient après la délibération; exemple tiré d'Homère. — Dernière définition de la préférence morale.
��§ 1. Peut-on délibérer sur toutes choses sans excep- tion ? Tout est-il matière à délibération ? Ou bien n'y a-t-il pas certaines choses où la délibération n'est pas
��que rintention. — Dans la langue Ch. IV. Gr. Morale, livre I, ch.
grecque. J'ai dû ajouter ceci parce 17; Morale ù Eudî-mc, livre II,
que j'écris en français. Etymologi- ch. 10 et 11.
quement le mot d' « intention n at- § 1. Peut-on délibérer sur toutes
teste bien aussi une sorte de dôlibé- choses. Cette discussion complète
ration antérieure à l'acte. Mais cette sans doute toutes celles qui pn^-
association d'idées n'y est pas aussi cèdcnt;maisAristotc s'y arrête pont-
niarqu«e que dans le mot grec. Hre un peu longuement.
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