investigation. De fait, quand on délibère, on semble cher-
cher quelque chose par le procédé qui vient d’être décrit
et faire une analyse pareille à celle qu’on applique aux
figures de géométrie qu’on veut démontrer. § 12. D’ailleurs,
toute recherche évidemment n’est pas mie délibération,
témoin les recherches mathématiques ; mais toute
délibération est une recherche, et le dernier tenue qu’on
trouve dans l’analyse à laquelle on se livre, est le premier
qu’on doive employer pour produire la chose qu’on
souhaite. § 13. Que si l’on arrive à reconnaître qu’elle est
impossible, on y renonce; et par exemple, si, quand on a
besoin d’argent , on voit qu’on ne peut s’en procurer.
Alais si elle parait possible, alors on s’efforce de la faire ;
et nous plaçons parmi les choses possibles toutes celles que
nous pouvons faire par nous seuls ou par le moyen de nos
amis ; car ce que nous faisons par eux est bien aussi en
quelque sorte fait par nous, puisque c’est en nous que se
trouve le principe de leur action. § 14. Parfois ce sont
les instruments qu’on cherche en délibérant ; d’autres
fois, c’est l’usage qu’il convient d’en faire ; et de même
dans toutes les occasions, ce qu’on cherche, c’est tantôt
le moyen qu’on emploiera, tantôt la manière dont il faudra
s’y prendre, et tantôt la personne qu’il faudra faire inter-
venir.
§ 15. Ainsi donc, c’est toujours l’homme qui, comme
savoir auquel on doit s’attacher de n’est pus une délibération. C’est une
préférence. — Faire une analyse, simple application de l’intelligence
Parce qu’en géométrie on remonte où l’alternative n’est pas possible,
de théortme en théorème jusqu’au § 13. Ou par le moyen de nos
principe supérieur. amis. Le terme est un peu étroit ; et
S 13. Toute recherche évidemment il vaudrait mieux dire d’une manière
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