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Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/969

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L1\UK X, CH. VI, ;^ 1. /i'i7

particulier à l'iiomiiie? Et quelle est la nature de ce plaisir? N'est-il pas évident que c'est le plaisir qui ré- sulte des actes que l'iiouime accomplit? Car les plaisirs suivent les actes et les accompagnent. Qu'il n'y ait d'ail- leurs qu'un seul acte vraiment Immani, ou qu'il y en ait plusieurs, il est clair que les plaisirs qui, pour l'homme complet et vraiment heureux, viennent compléter ces actes, doivent proprement passer pour les vrais plaisirs de l'homme. Les autres ne viennent qu'en seconde ligne et sont susceptibles de bien des degrés, comme les actes eux-mêmes auxquels ils s'appliquent.

��CH.1P1TRE VI. •

l'.écapitulation rapide de la théorie sur le l)onheur. Il n'est pas une simple manière d'être. C'est un acte libre et indépen- dant, sans autre but que lui-même, et conforme à la vertu. — Le bonheur ne peut être confondu avec les amusements et les plaisirs ; l'amusement ne peut être le but de la vie : les enfants, les tyrans. — Maxime excellente d'Anacharsis. — Le divertis- sement n'est qu'un repos et une préparation au travail. — Le bonheur est extrêmement sérieux.

§ 1. Après avoir étudié les diverses espèces de vertus, d'amitiés et de plaisirs, il nous reste à tracer une rapide

el aussi livre III, ch. 5, § 5, où est Ch. VI. Gr. Mora'e, livre I, ch. 1;

rappelé en note un passage ana- Morale à Eudème, livre I, ch. 1

logue de la Politique. et 2, et livre MI, ch. Mx.

% 11. Ihi scitl acte vraiment hii- § 1. Une rapide esquisse du

vxain. Ce principe a éti^ établi plus bonheur. C'est ce qui a été fait tout

haut, livie I, ch. U, % 10. au long dans le premier livre de ce

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