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X, p. 429. À Ambracie. Ambracie, colonie de Corinthe, sur la mer d’Ionie. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 155.

10. Pour fonder Sybaris. Voir Diod. de Sic., livre XII, p. 420 et suiv, édit. Firmin Didot. À Byzance. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 169 et suiv.

§ 11. Les Antisséens. Voir Strabon, livre I, p. 55. Antisse avait d’abord été une île ; plus tard, par suite de bouleversements physiques, elle fut réunie à l’île de Lesbos. Les Zancléens. Zancle fut d’abord le nom de Messine en Sicile. Hérodote raconte le fait indiqué ici, Erato, ch. XXII et suiv., p. 283, édit. Firmin Didot. Apollonie du Pont. Apollonie du Pont était une colonie ionienne. Voir plus bas, ch. v, § 7. À Syracuse. Voir Hérodote, Polymnie, ch. ct, v, p. 361, éd. Firniin Didot ; Diod. de Sic., liv. XI, ch. LXV, § 5, p. 399, édit. Firmin Didot ; quatrième année de la LXXIVe olympiade, 462 ans av. J.-C. Voir Ott. Müller, die Dorier, t. II, p. 158. Voir aussi Montesquieu, Esprit des Lois, liv. VIII, chap. II. À Amphipolis, ville de Thrace. Voir plus loin, ch. v, § 6. Comme je l’ai déjà dit. Voir plus haut, ch. 1, § 2.

§ 12. À Clazomène. Voir Strabon, liv. XIV, § 36, p. 551, édition Firmin Didot, où le Chytre est appelé Chytrion ; c’était l’emplacement primitif de la ville de Clazomène. Les Colophoniens, les Notiens. Notium, ou Notiée, était la partie basse de Colophon, où se réfugièrent les habitants de la ville haute, quand elle fut prise par les Perses. Voir quelques détails dans Thucydide, livre III, chapitre xxxiv, p. 114, édit. Firmin Didot.

CHAPITRE III. Suite de la théorie précédente ; les causes réelles des révolutions sont toujours fort graves, mais l’occasion peut être futile ; l’égalité même des partis amène souvent des révolutions ; procédés ordinaires des révolutionnaires.

§ I. Les objets réels des révolutions sont toujours très importants, bien que l’occasion en puisse être futile ; on n’a jamais recours à une révolution que pour des motifs sérieux. Les plus petites choses, quand elles touchent les maîtres de l’État, sont peut-être celles qui ont la plus haute gravité. On peut voir ce qui arriva jadis à Syracuse. La constitution fut changée pour une querelle d’amour, qui poussa deux jeunes gens en place à l’insurrection. L’un d’eux fit un voyage ; l’autre, durant son absence, sut gagner l’affection du jeune homme que son collègue aimait. À son retour, celui-ci, pour se venger, parvint à séduire la femme de son rival ; et tous deux, engageant dans leur querelle les membres du gouvernement, causèrent une sédition.

§ 2. Il faut donc, dès l’origine, veiller avec soin sur ces sortes de querelles particulières, et les apaiser dès qu’elles s’élèvent entre les principaux et les plus puissants de l’État. Tous le mal est au début ; car le proverbe est bien sage : « Chose commencée est à demi faite. » Aussi, en toute chose, la faute la plus légère, quand