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Page:Aristote - Logique d’Aristote - tome II - Premiers analytiques, 1839.djvu/19

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de la première figure sont complets ; car, pour obtenir la conclusion nécessaire et évidente, il n’est pas besoin de faire subir de changement aux propositions initiales.

Au lieu d’être intermédiaire aux deux termes, sujet du majeur et attribut du mineur, le moyen peut être placé en dehors des extrêmes. Quand il leur sert à tous deux d’attribut, c’est la seconde figure. Des seize combinaisons que la majeure et la mineure réunies peuvent encore ici former entre elles, douze sont inutiles, comme dans la première figure, attendu qu’elles ne donnent pas de conclusions ; quatre donnent des conclusions ; et, de ces quatre conclusions, deux sont universelles négatives, et deux sont particulières négatives. Ainsi la seconde figure n’a point de conclusion affirmative. De plus, tous les syllogismes y sont incomplets ; car, pour y rendre la conclusion évidente, il faut leur appliquer la conversion ou la réduction à l’absurde. La conversion les ramène alors aux modes utiles de même espèce de la première figure, modes qui, sans aucun changement des termes, portent avec eux l’évidence de leur conclusion.

Au lieu d’être attribut des extrêmes, le moyen peut être sujet des deux ; c’est alors la troisième figure. Des seize combinaisons que peuvent former