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Page:Aristote - Logique d’Aristote - tome II - Premiers analytiques, 1839.djvu/20

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la majeure et la mineure, dix sont inutiles comme ne donnant pas de conclusion ; six sont utiles parce qu’ils en donnent. De ces six conclusions, trois soit particulières affirmatives, et trois sont particulières négatives. Ainsi, la troisième figure n’a point de conclusion universelle. De plus, tous les syllogismes y sont incomplets ; et ils sont ramenés, comme ceux de la seconde, et par les mêmes procédés qu’eux, aux modes de même espèce de la première.

Dans aucune des trois figures, il n’y a de conséquence nécessaire, quand les deux propositions sont particulières. Il se peut dans certains modes, qui tous sont particuliers négatifs, que le mineur soit attribué au majeur. La conclusion est alors indirecte, puisqu’elle est opposée à la conclusion directe et régulière dans laquelle, au contraire, le majeur est attribué au mineur. Ces modes indirects se ramènent tous aux modes de même espèce de la première figure, par la conversion, soit de l’une des propositions, soit des deux ; et de plus, par la transposition des prémisses. — Dans tous les syllogismes, la proposition indéterminée aura la même valeur que la proposition particulière. — Les syllogismes, quels qu’ils soient, peuvent toujours être ramenés aux syllogismes universels de la première figure, soit par la conversion, soit par la réduction à l’absurde. Les deux syllogismes particuliers de