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Page:Aristote - Logique d’Aristote - tome II - Premiers analytiques, 1839.djvu/36

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conséquents est bien la seule qui puisse fournir les éléments vrais de la démonstration.

SECTION TROISIÈME


ANALYSE DES SYLLOGISMES


Jusqu’ici l’on a étudié les syllogismes tout faits, soit dans leurs formes diverses, soit dans leur terme essentiel. Il s’agit maintenant de dégager les éléments du syllogisme, des éléments étrangers auxquels ils sont mêlés dans les discours et les raisonnements ordinaires. C’est là ce qui constitue, à proprement parler, l’analyse. D’abord donc, il faut chercher les deux propositions du syllogisme. Ces deux propositions une fois trouvées, il faut ruminer laquelle est la majeure, laquelle est la mineure. Il faut voir, en outre, quelle est l’universelle, et quelle est la particulière. Par ces recherches, on reconnaîtra la figure spéciale du syllogisme ; car dans la première figure, par exemple, comme dans la seconde, la majeure est toujours universelle. Si, dans le discours qu’on analyse,