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Page:Aristote - Logique d’Aristote - tome II - Premiers analytiques, 1839.djvu/40

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des non-sens. Du reste, cette notion complexe peut toujours être regardée comme une sorte de limitation qui affecte et le moyen, et la conclusion elle-même.

Dans l’analyse, il faut toujours, aux termes obscurs, substituer des termes plus clairs ; à une expression longue et difficile, une expression plus concise et plus simple. Ainsi, mettre un mot à la place d’un mot, une phrase à la place d’une phrase, mais surtout un mot à la place d’une phrase, ce sont là des ressources analytiques qui, selon le cas, pourront être fort utiles. On comprend d’ailleurs qu’il faut toujours conserver, dans ces permutations, le sens primitif, soit du mot, soit de la phrase.

Il faudra faire également la plus grande attention aux articles. Selon qu’on les oublie ou qu’on les exprime, la pensée peut être complètement modifiée.

Le signe de l’universalité joint, soit au sujet, soit à l’attribut, peut changer complètement aussi le sens de la proposition. La proposition universelle a toujours ce signe joint au sujet ; c’est ce qui la distingue, et de la proposition particulière, et de la proposition indéterminée. On pourrait aisément se convaincre de ceci, en prenant des termes réels dans lesquels l’erreur ou la