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Page:Aristote - Logique d’Aristote - tome II - Premiers analytiques, 1839.djvu/41

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vérité des propositions, sous ces diverses formes, serait de toute évidence. Du reste, on peut dire ici, une fois pour toutes, que la justesse des règles indiquées ne dépend en rien des termes mêmes qu’on a choisis pour exemples. Les règles sont vraies, quels que soient d’ailleurs les termes qu’on emploie pour les exposer ; et c’est en cela que les lettres, qui ne sont que des signes généraux, expriment parfaitement la généralité même des rapports qu’elles indiquent. On ne fait ici qu’imiter la méthode des géomètres. En réalité, les tracés géométriques n’ont aucune des qualités qu’on leur suppose. La ligne tracée pour la démonstration est supposée de telle longueur, tandis que, de fait, elle en a une toute différente. Les termes réels servent donc uniquement à rendre les règles plus claires et plus sensibles ; ils ne les constituent pas.

L’analyse ne s’applique pas uniquement au syllogisme simple, elle peut s’appliquer aussi au syllogisme composé ; car ces syllogismes eux-mêmes se divisent en plusieurs syllogismes simples. Mais il se peut que les prosyllogismes ne soient pas toujours ramenés à la même figure et au même mode que le syllogisme principal. Chacun de ces prosyllogismes sera donc ramené, selon la diversité des conclusions, tantôt à une figure, tantôt à une autre.

Quand l’analyse s’applique à une définition qu’il