Page:Aristote - Traité de la génération des animaux - tome I.djvu/15

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

n’hésite pas à déclarer qu’il est bien souvent au niveau de la science la plus avancée de notre siècle. Cette appréciation, quelque favorable qu’elle soit, n’a rien d’excessif, pour qui rapproche plusieurs théories du philosophe grec des théories modernes. Parmi les admirateurs d’Aristote, MM. Aubert et Wimmer, qui se sont rendus célèbres par leur édition et leur traduction du Traité de la Génération et de l’Histoire des Animaux, il y a vingt-cinq ans, s’exprimaient ainsi : « En donnant une édition et une traduction nouvelles du Traité de la Génération, nous avons cru rendre service à ceux des naturalistes qui ne dédaignent pas de remonter aux sources de la science qu’ils cultivent. Voici, concernant le développement des animaux, le premier travail scientifique, qui soit fondé sur les vrais principes de la physiologie, c’est-à-dire, sur l’observation des phénomènes. Quelque jugement qu’on prononce sur la valeur de cette zoologie, afin d’exalter le mérite des physiologistes contemporains, on devra toutefois reconnaître qu’Aristote a soulevé et discuté bien des