Page:Aristote - Traité de la génération des animaux - tome I.djvu/16

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questions qui, aujourd’hui même, ne sont pas résolues ; et que, grâce à l’étonnante pénétration de son coup d’œil, il a deviné une foule de vérités que les siècles postérieurs n’ont fait que confirmer, après une longue série d’observations. On devra aussi toujours reconnaître qu’on trouve dans ses œuvres bien des faits incontestables, dont l’abondance n’est en aucune proportion avec les ressources insuffisantes dont il disposait. En un mot, personne ne pourra refuser son admiration à ce génie fécond, qui, après avoir approfondi tous les secrets de l’esprit humain et ses rapports avec le monde extérieur, a montré la même sagacité et la même puissance pour décrire la constitution, le développement et la coordination systématique du règne animal. »

N’ajoutons rien à une louange aussi juste, rendue en excellents termes, quoique nous puissions l’appuyer par bien d’autres autorités ; mais nous espérons que tous ceux qui s’occuperont de cette étude avec quelque impartialité, seront du même avis. Nous nous bornons à recommander aux esprits attentifs