Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/102

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universelle de Michaud, article Haller). Après quelques considérations sur la méthode, Haller traite successivement de la fibre ou tissu cellulaire, des membranes, de la graisse, des vaisseaux artériels, veineux et lymphatiques, du sang, des humeurs, de la respiration, de la voix, des muscles, des sens internes et externes, de l’intelligence, de la volonté, des fonctions de nutrition, de la génération, du fœtus, de la vie de l’homme en général, et enfin de la mort.

On le voit par cette simple nomenclature, ce sont toujours les mêmes matières qu’Aristote, qui n’est peut-être pas assez apprécié par Haller, avait exposées, soit dans ses Opuscules, soit dans le Traité des Parties et dans celui de la Génération. Le cadre avait été dès l’origine si bien tracé qu’un changement n’était plus possible ; mais Haller a rempli ce cadre, très vaste encore dans ses limites, beaucoup mieux que personne avant lui ; et il a donné un exemple dont ses successeurs ne peuvent plus s’écarter. Quoique Haller se soit borné à la physiologie humaine, il a fait cependant quelques excursions, et il a touché à