Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/112

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familles d’un ordre inférieur, que Cuvier décrit les unes après les autres, depuis les mammifères jusqu’aux coraux, qui se trouvent placés au dernier rang de l’animalité. Il n’est pas nécessaire de suivre l’auteur dans ces détails.

C’est d’après ces principes, où l’on peut retrouver bon nombre des théories d’Aristote, que le naturaliste français construit le spacieux édifice de son Anatomie comparée, où il étudie successivement les organes du mouvement, fibre musculaire et os, dans le tronc, dans le membre pectoral, dans le membre abdominal, chez les invertébrés aussi bien que chez les vertébrés ; puis, les organes des sensations, de la digestion, de la circulation, de la respiration et de la voix, et enfin, les organes de la génération et des sécrétions.

Dans cette revue de tant d’êtres et de tant de choses, Cuvier, à l’exemple d’Aristote, commence toujours par l’homme, et de l’homme il va aux mammifères, aux oiseaux, aux reptiles, aux poissons, pour descendre encore à des êtres de plus en plus imparfaits, notant partout les ressemblances et les diversités. Sur de telles bases, ce système est inébran-