Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/121

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pas plus qu’ailleurs, personne ne gagne à des usurpations.

Mais nous aurons plus tard à revenir sur cette question, et nous essaierons de l’approfondir davantage.

A côté des travaux de Cuvier, ceux de ses contemporains et de ses rivaux, quelque estimables qu’ils puissent être, pâlissent et s’effacent. Geoffroy Saint-Hilaire (Etienne) (1818), Lamarck, Blainville (1829), Meckel (1828), Jean Muller et une foule d’autres, n’ont fait que reproduire les idées du maître, ou se sont perdus en s’éloignant de ses traces. L’ouvrage de Meckel sur l’Anatomie comparée est plein de solidité ; mais il est douteux qu’il eût été possible sans celui de Cuvier, que Meckel avait traduit. L’imitation est toujours permise, et elle est souvent fort louable, quand elle sert à propager la vérité ; mais elle ne compte guère dans l’histoire, puisqu’elle est sans originalité, et qu’elle ne fait point avancer la science d’un seul pas.

Le Manuel d’anatomie comparée de Siebold et de Stannius (traduction française de 1850) doit être mentionné, parce qu’il est fort savant,