Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/318

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

et pourquoi ils sont, tantôt similaires et tantôt non-similaires.

CHAPITRE II.

De la nature des diverses parties dans les oiseaux ; parties similaires, parties non similaires ; rôle des liquides et des solides ; rôle des parties sèches et des parties molles ; du sang et de son importance dans l’organisation ; les qualités du sang influent beaucoup sur la force et sur l’intelligence ; pour expliquer la nature du sang, il faut savoir ce que c’est que le chaud et le froid ; contradictions des philosophes sur cette question ; Parménide et Empédocle ; des acceptions diverses du mot de Chaud ; sens nombreux où l’on dit qu’une chose est plus chaude qu’une autre ; exemples divers de l’eau bouillante et du feu, de l’huile et de la graisse ; de la chaleur étrangère aux objets chauds ; de la chaleur propre de certains objets ; le froid a sa nature spéciale et n’est pas une simple privation ; action du froid ; le froid et le chaud en puissance ou en réalité. — Résumé.

§ 1[1]. Entre les parties similaires qu’on observe dans les animaux, il y en a qui sont molles et liquides, tandis que d’autres sont dures et solides. Les parties liquides, ou le sont complètement, ou le sont dans la mesure que leur nature exige. Tels sont : le sang, la

  1. . Entre les parties similaires. Le sang, 1 os, le nerf, la bile, etc. ; voir l’Histoire des Animaux, liv. I, ch. I, § 1. — Molles et liquides…. Dures et solides. Les exemples suivent, bien qu’ils ne concernent guère que les parties molles ou liquides. — Les matières analogues, Ou, équivalentes.