Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/320

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liquides et les parties solides, plusieurs nuances dans la cause pour laquelle elles sont ce qu’elles sont. Les unes en effet sont comme la matière des parties non-similaires ; elles composent chacun des organes auxquels il faut des os, des nerfs, des chairs et tant d’autres éléments constitutifs, dont les uns contribuent à former la substance de l’animal, et les autres, à rendre ses fonctions possibles. D’autres parties qui servent à la nourriture des organes sont liquides ; car toujours, c’est du liquide que les êtres tirent leur développement. § 4[1]. C’est aussi des liquides et des solides que viennent les excréments, qui sont le résidu de la nourriture sèche, et le résidu de la nourriture liquide, dans les animaux qui ont une vessie. Les

  1. Le résidu. C’est-à-dire, la partie qui n’a pas pu être employée à la nutrition. — Dans les animaux qui ont une vessie. Ceci ne se rapporte qu’à l’excrétion liquide et aux animaux qui ont une vessie ; mais l’idée d’excréments est plus générale ; et tous les animaux en ont sous une forme ou sous une autre, quelle que soit d’ailleurs leur organisation. — Une meilleure disposition des choses. Le texte dit simplement : Le mieux. — C’est là le rapport. C’est-à-dire qu’il y a du sang meilleur ou moins bon, comparativement à tel autre sang. — Plus boueux. C’est l’expression du texte. — Comparativement aux inférieures. Je ne sais pas si la physiologie moderne a fait des observations spéciales sur ce point. — D’un animal à un autre. La différence alors est bien plus sensible.