Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/392

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aurons à étudier à part la nature qui leur est propre. § 3[1]. Mais dans les êtres qui, outre la vie, possèdent encore la sensibilité, les choses se présentent sous des formes bien plus diverses. Les uns ont des rapports plus nombreux et beaucoup plus compliqués les uns que les autres, quand leur nature comporte non pas la vie seulement, mais la vie dans toutes ses perfections. L’espèce humaine jouit de cet avantage, puisque, de tous les êtres à nous connus, l’homme seul participe du divin, ou du moins il en participe plus que tous les autres êtres. Ainsi, par ce premier motif, et en même temps par cet autre motif que l’homme nous est plus connu que tout autre dans la forme de ses parties extérieures, c’est par lui qu’il convient de débuter.

  1. Possèdent encore la sensibilité. Ce sont les animaux. — Sous des formes bien plus diverses. Les phénomènes de la vie et de la sensibilité se multiplient de plus en plus à mesure que les animaux deviennent plus parfaits. La science moderne ne saurait dire mieux que ce qu’Aristote dit ici. — L’homme seul participe du divin. Ceci est peut-être excessif, et l’homme seul n’est pas marqué au sceau de Dieu ; mais c’est chez lui que l’empreinte est la plus vive. On peut d’ailleurs reconnaître dans ces théories d’Aristote quelque souvenir de celles de son maître, Platon. — Ou du moins… Cette restriction est nécessaire. — C’est par lui qu’il convient de débuter…. Voir l’Histoire des Animaux, liv. I, ch. VI, § 12, p. 41, de ma traduction, et la Préface, p. CXV.