Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/417

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qui sortent de la tête et qui sont toutes matérielles, si aucun autre besoin ne vient à empêcher cette œuvre de la nature ; et ce motif suffisait pour que, dans cet endroit du corps, il dût se trouver nécessairement des poils destinés à cet usage.

CHAPITRE XVI

Du nez chez les animaux, du nez de l’éléphant ; son organisation toute particulière ; sa trompe lui sert de main ; c’est par elle qu’il respire quand il est dans l’eau ; des pieds de l’éléphant ; du nez chez les reptiles et les oiseaux ; de la respiration chez les poissons et les insectes ; des lèvres ; leur destination pour protéger les dents ; de l’organisation particulière des lèvres chez l’homme ; elles servent à deux fins, la conservation des dents, et la parole ; de la langue de l’homme, pouvant à la fois percevoir les saveurs et servir au langage ; partage des articulations du langage entre la langue et les lèvres ; mollesse des chairs de l’homme.

§ 1[1]. Dans la plupart des quadrupèdes vivipares, l’organe de l’odorat ne diffère en quelque sorte que très-peu des uns aux autres ; mais ceux qui ont des mâchoires

  1. L’organe de l’odorat. Voir l’Anatomie comparée de Cuvier, où la XVe leçon est consacrée tout entière à l’organe de l’odorat et à celui du goût. — Des mâchoires allongées. Ce sont presque tous les animaux autres que l’homme. Sur les mâchoires, et sur leurs mouvements et leurs formes, voir la seizième leçon de l’Anatomie comparée de Cuvier, tome III, pp. 11 et suiv., Ire édition.