Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/45

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le plus de sutures au crâne ; la femme en a moins.

Dans la physiologie moderne, le cerveau est peut-être de tous les viscères celui qu’on a étudié le plus soigneusement. On conçoit bien cette prédilection, en songeant aux fonctions de l’encéphale et à la multiplicité des éléments qui le forment. Mais il serait à la fois trop long et bien inutile de montrer toutes les différences et toute la supériorité de nos théories actuelles. Pour le cerveau, ces théories sont encore plus étendues et plus précises que pour le sang, la graisse et la moelle. On ne recommencera donc pas des rapprochements trop faciles ; et nous nous bornerons à poursuivre l’exposé des théories d’Aristote.

Dans l’ordre de ses idées sur les parties similaires, il lui faut étudier la chair, ou l’organe correspondant chez les animaux qui n’ont pas de chair proprement dite. La chair est le siège du toucher, qui est le plus général des sens et le seul indispensable. La nature peut ne pas faire les autres sens ; mais elle devait nécessairement faire celui-là. On le retrouve dans tous les animaux sans excep-