Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/46

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tion ; et dans ceux qui ont la chair à l’intérieur, comme les huîtres, et dans ceux qui ont la chair au dehors, comme l’homme, les quadrupèdes, les oiseaux, les reptiles, les poissons, etc.

Entre les os et les veines, qui viennent après la chair et qui sont aussi des parties similaires, il y a ceci de commun que pas un os n’est isolé dans le corps, pas plus qu’il n’y a de veine isolée. Tout os tient à un autre os ; toute veine tient à une autre veine. Des deux côtés, c’est un ensemble et un équilibre où tout s’enchaîne et se pondère. Un seul os n’aurait pas permis de flexion ni de mouvement ; un seul os percerait les chairs, ainsi que le ferait une épine. Le principe des os, c’est le rachis, de même que le principe des veines, c’est le cœur. Des tendons, des cartilages et des nerfs joignent les os les uns aux autres ; au dedans du corps, les os soutiennent les chairs, de même que, dans les préparations de la sculpture, des étais intérieurs soutiennent la terre-glaise que modèle l’artiste. Parfois, les os sont faits pour la protection des organes ; et c’est ainsi que les côtes envelop-