Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/98

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des êtres animés. D’ailleurs, son exposition est excellente, concise et parfaitement claire, comme le fameux traité « De motu cordis et sanguinis circulatione » (1628-1649). Harvey avait aussi rédigé un opuscule sur la locomotion des animaux ; mais le manuscrit, qu’il n’avait pas eu le temps de publier, a disparu après sa mort.

Partisan déclaré de la belle découverte d’Harvey, à un instant où elle était récente et très contestée, Descartes a fait, dans sa studieuse retraite, presque autant de physiologie et de médecine que de métaphysique et de géométrie.

L’éclatante et juste renommée du « Discours de la Méthode » a effacé les labeurs secondaires ; mais ils n’en sont pas moins importants, et l’on a démontré l’influence que les idées physiologiques de Descartes ont exercée au XVIIe siècle (M. le docteur Bertrand de Saint-Germain, 1860). Comme on devait s’y attendre, Descartes se préoccupa de l’homme par-dessus tout ; les animaux ne laissent pas que de l’intéresser ; mais dans son existence trop courte (1596-1650), il n’a pu achever toutes les recherches qu’il méditait.