Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome I, 1885.djvu/97

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lorsqu’un savant plus heureux en prendra définitivement possession.

Il y a de très beaux noms au XVIIe siècle parmi les physiologistes, médecins ou philosophes, Harvey, Descartes, Thomas Willis ; mais c’est de l’homme qu’ils se préoccupent beaucoup plus que des animaux. Harvey (1578-1638), médecin de Jacques 1er et de Charles Ier, s’est immortalisé en expliquant, comme on le sait, la circulation du sang, soupçonnée par Servet, par Césalpin et quelques autres. Mais en physiologie comparée, il n’a fait qu’un assez court traité sur la génération des animaux. Comme Aristote, qu’il admire beaucoup (Naturae diligentissimus investigator), il étudie à peu près uniquement l’œuf de la poule, en profitant des observations de Fabrice. Sur soixante-douze Exercices, comme il les appelle (Exercitationes anatomicœ, Amsterdam, 1651), il en consacre soixante-trois aux oiseaux ; il donne ensuite quelques chapitres à la génération des vivipares, parmi lesquels il ne distingue guère que l’espèce des Cervidés ; et il termine son travail par une théorie sur la chaleur animale et sur l’humidité originelle