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LA
MÉTAPHYSIQUE D’ARISTOTE.
LIVRE TROISIÈME
(Β.)
SOMMAIRE DU LIVRE TROISIÈME.
I. Avant d’aborder une science, il faut déterminer quelles questions, quelles difficultés on va avoir à résoudre. Utilité de cette reconnaissance. — II. Solution de la première question qui se présente à l’examen : L’étude de tous les genres de causes dépend-elle d’une science unique, ou de plusieurs sciences ? — III. Les genres peuvent-ils être considérés comme éléments et comme principes ? Réponse négative. — IV. Comment la science peut-elle embrasser à la fois l’étude de tous les êtres particuliers, de choses infinies ? Autres difficultés qui se rattachent à celle-là. — V. Les nombres et les êtres mathématiques, à savoir, les solides, les surfaces, les lignes et les points, peuvent-ils être des éléments ? — VI. Pourquoi le philosophe doit-il étudier d’autres êtres que les êtres sensibles ? Les éléments sont-ils en puissance ou en acte ? Les principes sont-ils universels ou particuliers ?
I.
Il est nécessaire, dans l’intérêt de la science que nous cherchons, de commencer par exposer les difficultés que nous avons à résoudre dès l’abord. Ces difficultés, ce sont, outre les opinions contradictoires