Page:Aristote Metaphysique 1840 2.djvu/122

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pas sujet au changement, on ne saurait penser, tantôt que la somme de ses angles vaut, tantôt qu’elle ne vaut pas deux angles droits ; sinon, il serait sujet au changement. Mais on peut penser que tel être est immobile, que tel autre ne l’est pas. Ainsi on peut penser qu’il n’y a aucun nombre pair qui soit premier, ou bien que parmi les nombres pairs les uns sont premiers, les autres non. Mais s’agit-il des êtres qui sont uns numériquement, cela même n’est plus possible. On ne peut plus penser que dans certains cas il y a unité, tandis qu’il n’y aurait pas unité dans les autres cas : dés lors on sera dans le vrai ou dans le faux, parce qu’il y a toujours unité.




FIN DU LIVRE NEUVIÈME..