Page:Aristote Metaphysique 1840 2.djvu/373

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NOTES.


LIVRE TREIZIÈME.




Page 251. L’animal en tant que femelle et en tant que mâle est une modification propre du genre ; toutefois il n’y a rien qui soit ni femelle ni mâle indépendamment des animaux.

Brandis, p. 264, donne seulement : ἐπεὶ καὶ ᾗ θῆλυ τὸ ζῷον καὶ ᾗ ἄρρεν κεχωρισμένον τῶν ζῴων. Quelque chose manque évidemment à cette phrase, et comme Brandis n’indique pas qu’il ait fait à cet endroit une correction, il y a là une erreur typographique assez considérable. Il faut lire avec les anciens éditeurs, et avec Bekker, p. 1078 : ἐπ. κ. ᾗ θ. τ. ζ. κ. ᾗ ἄρρεν, ἴδια πάθη ἔστιν, καίτοι οὐκ ἔστι τι θῆλυ οὐδ’ ἄρρεν κ. τ. ζ. La répétition du mot ἄρρεν a été cause de l’erreur. Au lieu de κεχωρισμένον, quelques éditeurs lisent κεχωρισμένων, variante sans nulle importance : que le mâle et la femelle n’existent pas indépendamment des animaux, ou les animaux indépendamment du mâle et de la femelle, c’est tout un ; il n’y a d’autre différence que l’interversion grammaticale.

Pages 256, 257. En effet, la conséquence de cette doctrine, c’est que ce n’est pas la dyade qui est première, mais le nombre ; c’est que la relation est antérieure au nombre et même à l’être en soi ; et toutes