Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/105

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Jacques, qui s’est enfin maîtrisé.

Mais j’y pense, monsieur le docteur, grand’mère disait dernièrement à Suzanne qui faisait un plat sucré : « Ah ! ce serait bien plus commode si nous avions une glacière, comme nos voisins du château des Bouquets. »

Le Docteur.

Bon, bon, donc ils ont de la glace.

Jacques.

Je pourrais enfourcher ma bicyclette et aller vous en chercher immédiatement.

Le Docteur.

Parfait, mais, avant cela, il faudra que vous rédigiez une dépêche, à l’adresse de votre papa, pour l’appeler sans retard. Moi, de mon côté, je vais télégraphier à un des plus habiles chirurgiens des hôpitaux de Paris, afin qu’il se tienne prêt à venir, car je crains bien, hélas ! que nous ayons besoin de son intervention. Je le prierai, en même temps, de nous expédier tout de suite, ici, une garde-malade expérimentée. En attendant votre retour, je resterai auprès de la malade, car on ne peut la laisser seule dans l’état où elle est, même pour un instant.