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UNE SECONDE MÈRE.

renfermait en elle toute son anxiété. Le pauvre petit Jacques allait de l’un à l’autre, continuant à prendre sur lui et s’oubliant pour ne songer qu’à eux.

Enfin vint le jour bienheureux où le docteur Esculape les tranquillisa.

Le Docteur.

J’entrevois à bref délai la convalescence, mais de grands soins sont encore nécessaires.


Cependant, on permit au père, à la grand’mère et à Jacques, de courtes stations dans la chambre de la petite fille, ce qui, jusqu’alors, leur avait été impitoyablement refusé, d’après les ordres des médecins : « Les parents, disaient-ils, n’ont ordinairement pas assez de sang-froid pour soigner leurs enfants dans les cas très graves. »

Pauvre petite Gina ! elle était bien changée, toute amaigrie, toute pâlie sur ses oreillers, mais un sourire de contentement éclaira sa petite figure en voyant sa famille entrer dans sa chambre.

À partir de ce moment, chaque journée