Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/80

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se désolerait et pourrait être grondé à notre place. »

Gina.

Tu as raison. Jacques, il ne faut pas faire ça. Il vaut encore mieux tout avouer à papa.


Heureusement, Jacques n’est jamais à court d’idées.

Jacques.

Si nous allions, à la maison, prendre les petits filets avec lesquels nous pêchions des crevettes, l’année dernière, au bord de la mer ? Nous en prenions des masses, tu te le rappelles ? Nous prendrions aussi bien des masses de vérons. L’important, c’est qu’il y ait une friture, ce soir. Tout est là. Nous raconterons l’accident au père Buisson, et le brave homme, bien sûr, ne nous trahira pas de peur de nous faire gronder.

Gina.

Bravo, Jacques, bravo ! nous voilà sauvés ! Courons vite au château prendre nos filets !


Ils allèrent au galop les chercher et revinrent avec, quelques minutes après.

Ils se déchaussèrent, entrèrent dans l’eau et