Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/81

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se mirent à pêcher. Ils poursuivaient les petits poissons à droite, à gauche ; croyaient-ils en tenir un, vite ils relevaient leur pêchette, mais, houp ! le petit poisson sautait et la pêchette restait vide. Ils s’acharnèrent ainsi longtemps, mais toujours sans succès. Le soleil descendit à l’horizon et se coucha sans que les enfants s’aperçussent que le jour baissait. Tout à coup, ils entendirent Lison, au loin, qui les appelait.

Jacques, à Gina.

Vite, rechaussons-nous, courons, et rentrons sans qu’on nous voie.

Lison, toujours au loin.

Mais que faites-vous donc ?

Jacques, criant très fort.

Voilà, voilà, nous arrivons ; (à Gina) : cachons nos pêchettes sous la paille du lavoir et courons, il ne faut pas qu’on se doute de notre aventure.


Ils retrouvèrent Lison debout devant le château.

Lison

Pourquoi êtes-vous si en retard ? Votre papa est déjà rentré et a demandé après vous. Sûrement, il se fâchera si vous n’êtes pas prêts pour