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RUT


Sans ses voluptés j’ai — d’un cerveau de génie
Les tourments. Le marasme, à la gorge, me prend.
La névrose me mange et, d’un son déchirant
Je viens te supplier « Sauve-moi ma Jennie ! »

Tu m’as donné le plus doux rêve ! Sois bénie !
Mais ne ris plus — sans-cœur dont le cœur me comprend.
Laisse parler ta chair — Unis on nous surprend ?
Qu’importe ? Après la mort toute peine est finie.