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NOTE DE L’ÉDITEUR


« Encore une fois mais pour la dernière fois non ! »

Telle fut la réponse de M. Léo d’Arkaï quand, de nouveau, après plusieurs échecs, nous tentâmes de lui faire écrire une préface pour l’œuvre que nous publions aujourd’hui.

Nous insistâmes :

— Cette préface est absolument nécessaire. D’abord…

M. Léo : « je sais… je sais… Vous allez me citer Boyer d’Agen : De Même que Dieu a fixé le soleil au vestibule de la nature, tout auteur doit placer une préface au frontispice de son œuvre. »

— Non ! mais…

M. Léo : Pédantisme à part, écoutez plutôt Paul Bonnetain : Pancarder son livre d’une préface c’est présumer son lecteur intelligent ; c’est impliquer qu’au courant de son livre on n’a point su faire parler les faits et les gens avec une clarté suffisante.