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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/12

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Soudain, couvert d’armes étincelantes d’or et de pierreries, le prince de Palzo se présente entouré d’une suite brillante de chevaliers, d’écuyers et de pages ; leurs écharpes, leurs bannières et leurs panaches sont bleus : ils s’avancent vers Élodie : bientôt toutes les lances, toutes les épées, tous les boucliers se baissent devant l’orpheline de l’abbaye ; et le prince de Palzo lui-même, mettant un genou en terre, dépose son glaive à ses pieds, tandis que les chantres guerriers répètent en chœur ce refrain :

« ……………………………..
» Que loin de toi la foudre tonne,
» Céleste aurore d’un beau jour !
» Ton front est fait pour la couronne,
» Comme ton cœur l’est pour l’amour. »

Alors les pâtres, les montagnards et les jeunes filles d’Underlach paraissent au fond de la galerie : vêtus de blanc et parés de rubans bleus, ils portent les offrandes du hameau, et couvrent les