Aller au contenu

Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Moins belle apparaissait Cytherée, quand sous les bocages d’Amathonte, traînée par les tritons, escortée par les néréides, environnée par les amours, elle présidait aux jeux de Mars.

Sur un balcon doré, la souveraine du vallon s’est assise. Quel spectacle vient frapper ses yeux !’un vaste cirque est devant elle : la barrière est ouverte ; et le cri belliqueux des tournois s’est fait entendre : « Guerre aux héros ! amour aux dames ! »

Des chevaliers armés de toutes pièces s’élancent aux combats la visière baissée et la lance en arrêt. Leur vigueur, leur grâce, leur adresse charment la vierge d’Underlach. De leurs coups multipliés leurs écus retentissent ; et de leurs glaives redoutables s’échappe une gerbe de feux.

La devise des combattans est la même : « Amour et gloire. » Au pied du balcon, les héros du tournoi, montés sur leurs