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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/47

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LIVRE IX.


Le premier rayon de l’aurore avait à peine éclairé les cieux, que le prince de Palzo, suivi d’une escorte nombreuse, porte ses pas au pic terrible où les rebelles doivent se rassembler. Sur son visage soucieux l’inquiétude se peint ; ses paroles sont brusques ; son regard est impatient. Le jour décisif approche ; et quelque fermeté que déploie un chef de conjurés, souvent pour lui le calme de la réflexion, qui devance l’horreur de la tempête, est semblable en quelque sorte à l’agonie qui précède l’heure suprême.