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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/61

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souvenirs accablent, se trouble à la vue de l’orpheline. Il lui expose le but de son voyage ; il lui détaille la vaste conspiration dont les preuves authentiques ont été remises entre les mains du duc de Lorraine, et termine en ces mots son récit : — « Le prince de Palzo, chef des conjurés, est chargé de fers. Le gouvernement suisse a permis son arrestation en ses états. Par un conseil de guerre, Palzo sera jugé à Nancy. Une mort honteuse l’attend : ses complices en Lorraine sont en ce moment arrêtés ; et le supplice du chef servira d’exemple aux rebelles. » — « Noble chevalier ! dit Élodie, mais qui donc a pu dévoiler à votre souverain la rame de Palzo ? » — « Qui !… répond Ecbert : le Solitaire. » — « Et comment lui-même a-t-il découvert le complot ? comment l’a-t-il pu révéler au duc de Lorraine ? » — « Eh ! qu’importe, s’écrie Ecbert, par quels moyens