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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/65

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il faut s’éloigner du Solitaire ! Comment se séparer de son puissant protecteur ! comment fuir ainsi l’être auquel est attachée sa destinée ! Grand Dieu ! quels violens combats se livrent en son cœur ! quel tourmens affreux déchirent son âme !…

Le devoir l’emporte enfin sur l’amour : c’en est fait, Élodie ne quittera point la protectrice que lui choisit Herstall, tant que les périls et l’adversité menaceront sa vie ; mais, la comtesse, redevenue libre et fortunée, la douce fille de l’Helvétie reviendra terminer ses jours au monastère d’Underlach.

Instruit des dernières résolutions d’Élodie, le comte de Norindall songe avec une secrète joie qu’il va devenir son guide, son défenseur, et que de long-temps il ne sera séparé d’elle.

Retournée auprès de l’ami de Palzo, ’orpheline lui répète les promesses d’Ec-