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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/64

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— « Homme généreux ! vous refusez ma reconnaissance !… » — « Cruelle ! n’avez-vous pas refusé mon amour ! »

Alors changeant d’entretien, la vierge d’Underlach hasarde un mot sur la comtesse Imberg. D’après les ordres de Réné, l’amie de Palzo sera conduite à Nancy pour y être interrogée. Élodie plaide avec chaleur la cause de sa protectrice ; et le comte de Norindall lui promet sa puissante intercession auprès du prince de Lorraine.

Ecbert doit, dès le lendemain, quitter la Suisse : l’orpheline demeurera-t-elle au monastère, lorsqu’à Nancy sa présence et ses prières pourraient contribuer à sauver la comtesse ?… Abandonnera-t-elle dans son malheur celle qui, dans sa prospérité, entreprit un long et pénible voyage pour venir lui servir de mère ?…. Non, l’honneur lui commande un généreux dévouement : mais, hélas !