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Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/67

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die. » — « Pour vous défendre ? » — « Pour me sauver. »

Anselme garde un instant le silence. — « Ma fille, continue-t-il, en la regardant attentivement, répondez avec » sincérité : le Solitaire vous a-t-il jamais parlé d’amour ? » À cette question faite d’un ton sévère : — « Mon père, répond Élodie, levant sur Anselme un regard plein de tendresse et de douceur, lui serait-il défendu d’aimer ? »

Anselme éprouve une vive agitation : cette réponse ne peut lui paraître douteuse. — « Dieu puissant ! dit le pasteur, que ta volonté s’accomplisse !… »

La vierge d’Underlach alors annonce au vieillard la détermination qu’elle a prise d’accompagner à Nancy la comtesse Imberg, de la défendre auprès de ses juges, et de revenir ensuite en Helvétie. Quoique le pasteur d’Underlach condamne en sa pensée la coupable amie de Palzo, il ne peut qu’applaudir